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Revue de presse - l'Apocalypse de Jean / Pierre Henry / Athénée Paris le 15 octobre 2018
Revue de Presse du concert
du 15 octobre 2018
L'Apocalypse de Jean, de Pierre Henry
à l'Athénée Théâtre Louis Jouvet, Paris
Interprétée par Nicolas Vérin sur un orchestre de haut-parleurs Son-Ré/Athénée
Ingénieur du son : Aline Guillard
Régie : Son/Ré, Pierre Lefevre, et l'équipe du Théâtre de l'Athénée
Remerciements à Isabelle Warnier, Bernadette Mangin, Patrice Martinet.
Ci-dessous les liens, et plus en dessous les images des articles eux-mêmes.
NB : Il faut scroller pas mal pour atteindre l'article !
Adaptations de Ô Chonguri, air de mezzo-soprano tiré de l'opéra-poème multimédia Ushba et Tetnuld
Ô Chonguri, dans la version d'origine, est écrit pour voix de mezzo-soprano, guitare et électronique (en fait une bande quatre pistes adaptable en deux pistes). Le texte de Nicoloz Baratachvili, poète géorgien romantique très connu dans son pays.
Je l'ai adapté à la demande de Roula Safar pour voix et guitare sans électronique = Ô Chonguri II.
J'en ai fait aussi une version pour voix et piano (Ô Chonguri III), et une autre, Ô Chonguri IV - à la demande de Fabien Chouraki pour le trio Soledad - pour voix, guitare, clarinette et percussion.
Ci-dessous un lien vers un extrait de l'opéra-poème multimédia Ushba et Tetnuld, une version adaptée (plus courte) pour l'émission d'Anne Montaron sur France Musique "Alla Breve", chantée par Roula Safar.
"Ushba et Tetnuld - fragments" de Nicolas Vérin (1/5)
" Ushba et Tetnuld " pour trois chanteurs et électroacoustique de Nicolas VERIN Avec : Roula Safar, mezzo-soprano Nicholas Isherwood, baryton-basse Javier Hagen, ténor et contre-ténor et Nicolas...
Musique et Poésie avec Tessa Brinckman, Pascale Criton et Nicolas Vérin à la Vieille Grille, Paris lundi 29 mai
Concert Musique et Poésie
avec Tessa Brinckman, Pascale Criton et Nicolas Vérin
à la Vieille Grille, Paris 5e, lundi 29 mai à 20h30. Voir détails et programme ci-dessous.
Attention, jauge limitée à 50 places : il est prudent de réserver (01 47 07 22 11) !
Programme :
- Tessa Brinckman - Nicolas Vérin : création/improvisation à partir d’extraits des "Chansons de Bilitis" de Debussy
- Pascale Criton - Bernard Réquichot : 2 petites pièces avec flûte sur les poèmes « K.O.I.KTA" et « KRITI"
- lecture par by Pascale Criton du poème de Bernard Réquichot "AKAOI.BA «
- Shirish Korde : "The Tenderness of Cranes » + lecture du texte d’Angela Crane
- Nicolas Vérin : « Thyrcis"
- lecture par Nicolas Vérin d’un extrait de l’Oda a Salvador Dali en castillan puis en français
- Tessa Brinckman : "A Cracticus Fancie" + lecture du poème « Magpies » de Denis Glover, en anglais puis en français
- Improvisation à trois à partir de phonèmes Pascale Criton / voix / Nicolas Vérin électronique / Tessa Brinckman flûte
Disparition de Jean-Louis Jacopin, metteur en scène, acteur, lecteur et ami.
Hommage à Jean-Louis Jacopin
Aujourd’hui j’ai dit un dernier adieu à mon ami Jean-Louis Jacopin.
J’ai eu le grand privilège d’oeuvrer avec lui à deux reprises : pour ma composition Una rosa.. una rueda… commandée par le Festival Aujourd’hui Musiques à Perpignan, il y a un peu plus de vingt ans. Je lui avait confié le rôle de récitant, pour lire l’immense et magnifique poème Oda a Salvador Dali, de Garcia Lorca.
Il fallait le lire en Espagnol, l'interpréter, mais aussi en suivant la partition, avec parfois des indications rythmiques précises, et suivre le chef, Daniel Tosi, qui était aussi le directeur du Festival, donc le commanditaire.
Les conditions étaient particulières à plus d’un titre. Il était prévu trois répétitions, ce qui était déjà juste pour créer une pièce de 25 minutes pour récitant, ensemble et électronique, mais cela a été réduit à deux pour des raisons dont je ne me souviens plus. Jean-Louis était stupéfait de ne disposer que de ce temps, extrêmement court pour un homme de théâtre. Mais en plus, Daniel Tosi était alors très fatigué (compositeur, chef très actif, directeur du Conservatoire de Perpignan et aussi du Festival, il était totalement surmené), et Jean-Louis m'a raconté après une répétition qu’il devenait tout blanc, puis vert, et qu’il semblait au bord de l'évanouissement. Heureusement, nous avions Jean-Louis et moi bien répété en amont, dans le studio Ligys à Paris, et il était déjà très au point, ce qui a permis que le concert se déroule de façon assez satisfaisante.
L’autre particularité était la commande, très spécifique : l’oeuvre devait se donner dans le hall de la Gare de Perpignan. Celle dont Dali avait dit qu’elle était le Centrrre du Monde. Déjà, c’était une gageure peu commune, mais qui était pendant plusieurs années une tradition du festival,la même commande ayant été passée à divers compositeurs (dont Bruno Giner, Bruno Mantovani…). Mais c’était alors les grandes grèves de 1995, et aucun train ne circulait. Plusieurs personnes ont d'ailleurs été empêchées de venir. Exit donc l’idée de jouer pour un hall de gare bruissant de voyageurs dont certains seraient happés par la musique et s’arrêteraient pour écouter, trois minutes, cinq minutes, peut-être même jusqu’à la fin. Du coup, le public était très restreint, une trentaine de festivaliers, un flot de fumeurs allant s’approvisionner au seul tabac ouvert ce jour, et aussi trois militaires avec mitraillette au poing. Le plan vigipirate était en action suite à des attentats, mais n’ayant personne à protéger, ils étaient très réceptifs au concert ! Il y a un document vidéo de cet événement étrange, dont je mettrai un extrait sur YouTube prochainement. La pièce a été rejouée deux jours plus tard à l’auditorium du Conservatoire, un contexte plus traditionnel, permettant une interprétation un peu plus aboutie.
A travers cette expérience, nous sommes devenus de très bons amis et avons trouvé de nombreux points communs.
Des années plus tard, Jean-Louis m’a demandé de faire une musique, mi-préparée, mi-improvisée avec mon dispositif électronique, pour une lecture d’un texte qui lui tenait particulièrement à coeur.Il s’agissait du Chemin des glaces, de Werner Herzog. Le célèbre cinéaste allemand, apprenant qu’une de ses amies était hospitalisée à Paris, a décidé d’aller la retrouver en marchant depuis Berlin. Ce périple en plein hiver, sans préparation ni équipement, est décrit de façon fragmentaire. Il occasionne des souffrances, mais aussi une disponibilité dans la rencontre avec la nature et quelques autres êtres hors normes. La lecture magnifique qu’en a fait Jean-Louis était une stimulation magnifique, que je contrepointais, ou accompagnais, avec des sons parfois évocateurs, parfois non, jouant sur l’ambigüité réalisme/abstraction.
J’ai appris son décès en écoutant sur France-Culture Les Chemins de la philosophie d’Adèle Van Reeth. Celle-ci termina son émission du mercredi 1er mars en annonçant le silence d’une voix, celle de Jean-Louis Jacopin, qui avait lu de nombreux textes pour cette émission, avec un talent extraordinaire, et en nous le faisant entendre dans un extrait des Noces de Camus, terminant par cette phrase « Et vivre, c’est ne pas se résigner ». C’était bouleversant, poignant et d’une grande beauté à la fois.
The Knight in the Panther's skin
It would have been impossible for me not to include in Ushba et Tetnuld an excerpt from Shota Rustaveli 's work, The Knight in the Panther's Skin.
This epic poem of six thousand verses, chivalrous epic, to the glory of courtly love and friendship, was written in the late twelfth century.
I first read it in an edition bought in 2001 in Tbilisi, with beautiful illustrations (well, not too much to my taste) but virtually unreadable translation. The reading was so difficult that it was impossible for me to read more than a few pages at a time, and I lost the thread.
Later, I found the translation (in French) by Serge Touladzé. It was a revelation! Finally, I could read this work and appreciate both the poetry and meaning.
The excerpt I chose is taken shortly after the beginning ... It integrates in Ushba & Tetnuld as another image of the traveler, a traveler who is not quite ourselves, which takes us back in time, like a flashback, and in the history of Georgia.
« All at once they saw by the stream a stranger sitting and weeping.
He held a black horse by the bridle and looked like a lion and a hero.
Over his rich apparel was flung the skin of a panther
And the cap on his head was made from the selfsame panther's skin. »
Le Chevalier à la peau de Tigre
Il aurait était impossible pour moi de ne pas inclure dans Ushba et Tetnuld un extrait de l'oeuvre de Shota Rustaveli, le Chevalier à la peau de tigre.
Ce poème épique en six mille vers, une épopée chevaleresque, à la gloire de l'amour courtois et de l'amitié, a été écrit vers la fin du XIIe siècle
Je l'avais d'abord lu dans un livre acheté en 2001 à Tbilissi, avec de belles illustrations (enfin, pas trop à mon goût) mais une traduction quasiment illisible. La lecture en était tellement ardue qu'il m'était impossible d'en lire plus de quelques pages à la suite, et je perdais le fil.
Plus tard, j'ai trouvé la traduction de Serge Touladzé, qu'on trouve même en édition de poche. Ce fut une révélation ! Enfin, je pouvais lire cette oeuvre et en apprécier à la fois la poésie et le sens.
L'extrait que j'ai choisi est pris peu après le début... Il s'intègre dans Ushba et Tetnuld comme une autre image du voyageur, un voyageur qui n'est plus tout à fait nous-mêmes, qui nous fait remonter dans le temps, comme un flash-back, et dans l'histoire de la Géorgie.
"Ils voient alors un chevalier étrange, assis au bord de l'eau.
Tenant les rênes d'un cheval noir, il semble un lion, un héros.
Il est couvert d'un vêtement fait de la fourrure d'un tigre.
Une toque de même peau fait à sa tête une coiffure."
concerts d'été de l'OuSonMuPo
avec la création de «di zan de ré cré a si on» de Nicolas Vérin, pour sons fixés, sur un texte de Frédéric Forte, de l'OuLiPo
Kote Kubaineshvili
Ce 11 août 2010 à Tbilissi, belle rencontre avec Kote Kubaneishvili, vu pour la deuxième fois, chez lui, mais cette fois en tête à tête.
C'est l'un des poètes actuels les plus connus en Géorgie, et j'ai beaucoup accroché avec ses textes.
Le poème ci-dessus (version française par Théa Karchilava, translittération, puis l'original géorgien) fera l'objet d'un duo dans mon opéra multimédia Ushba et Tetnuld.
Création de Jardín de acero par l'ensemble Aleph au théâtre Dunois ce 8 décembre
le 8 décembre à 18h30, création au Théâtre Dunois à Paris de
Jardin de acero
de Nicolas Vérin
pour voix, clarinette, piano, percussion, violon et violoncelle
sur un texte de Federico García Lorca, adapté par le compositeur
par l'ensemble Aleph,
Monica Jordan, voix
théâtre Dunois, 7, rue Louise Weiss, 75013 Paris,
rens. réserv. 01 45 84 72 00
M° Chevaleret ou Bibliothèque F. Mitterand
Plein tarif 16€ - Réduit 6,50€ à 11€
Lecture par Jean-Louis Jacopin, acteur d'un texte de Werner Herzog avec une musique en direct de Nicolas Vérin
le 4 avril 2005, dans le cadre de la scène nationale de l'Hippodrome de Douai, aura lieu une performance de Jean-Louis Jacopin, acteur et Nicolas Vérin, musicien, sur un texte de Werner Herzog (le cinéaste allemand) Le chemin des glaces, au Musée de Douai. La partie musicale, semi-improvisée sera interpétée à l'ordinateur et à l'échantillonneur.